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Ce qui flotte dans l'air suffit, 2006. Bois façonné main, peinture. 116 x 89 x 2 cm

Des propos si rassurants, 2006. Bois façonné main, peinture. 3 éléments. Environ 240 x 46 x 2 cm

En éclairant l'intérieur, 2006. Bois façonné main, peinture. 3 éléments. Environ 150 x 41 x 2 cm

En éclairant l'intérieur, 2006. (Détail). Bois façonné main, peinture.

Avec une proximité vertigineuse (Hommage à Santiago Ramon y Cajal), 2019. Acrylique sur papier mâché sur fil de fer et métal rouillé. 101 x 86 x 50 cm

Parterre d'ombres, 2004 . Bois façonné main, peinture. 150 éléments. Dimensions variables. Disposition autour d'un pilier

Au premier plan : Abriter aussi ce qui nous échappe, 2017/2018. Acrylique sur papier mâché sur fil de fer et métal rouillé, couverture ancienne de laine. 73 x 56 x 54 cm / 120 x 180 cm. Au centre Realia, 2010-2019, grès de F.Lormeau. Sur le mur du fond, 3 toiles (huile et acrylique), série des fleurs de D. Dessus.

Au premier plan, Habiter ce qui nous échappe, 2017/2018. Au fond à droite Realia 2010-2019, grès de F. Lormeau.

Habiter ce qui nous échappe, 2017/2018 (détail).

Se souvenir du creux des paumes, 2005. Bois façonné main, peinture. 70 éléments. Dimensions variables. (l'œuvre est présentée ici sur une couverture de survie). Au fond Et si le fond remonte à la surface, 2004

Et si le fond remonte à la surface, 2004. Bois façonné main, peinture. 105 éléments. dimensions variables. ( L'œuvre est présentée ici en deux parties et sur deux couvertures de survie).

Ce projet réalisé dans l’Église Saint-Philibert, habituellement fermée au public, en trio avec Didier Dessus et Frédéric Lormeau, consiste en une véritable redécouverte d’un édifice roman, au moyen d’un accrochage spécifique, dans lequel chaque œuvre trouve son prolongement dans les différents espaces choisis.
J’ai retenu à cette occasion, 8 sculptures, déjà existantes, s’échelonnant entre 2004 et 2019, en relation directe avec la nature, la configuration et l’histoire du lieu.
Autant de propositions, comme une suite de gestes précis, mesurés, parfois ténus et discrets,  qui,  habillées uniquement par une lumière naturelle et mouvante, s’inscrivent au plus près de la réalité de l’édifice : éléments de décor en dépôt, traces d’enduits et brisures de pierre au ras du sol, fissures et manquements  dans les colonnes, étaiements de voûtes et appareillages en bois stabilisant certaines structures fragilisées.
Invitation à une déambulation lente et à une perception rapprochée, en quête d’indices et de fragments que l’on voudrait recueillir  sans toutefois oublier  que  toute architecture religieuse peut inclure  la présence d’un trésor,  induisant irrémédiablement une certaine mise à distance.

Le choeur à sa place

Eglise Saint-Philibert, Dijon.
29 juin > 31 juillet 2019