Réalisée en duo avec Didier dessus, c’est le dernier projet organisé par  Esox Lucius dans cette maison inhabitée du XIX ^ème siècle, située en peine campagne, et prêtée depuis quelques années à l’association.
Notre réflexion sur le dessin et l’intime trouve ici un lieu particulièrement propice à un dialogue dynamique et  renouvelé. Les modalités d’accrochage jouent notamment sur les relations entre les motifs présents dans nos dessins (détails de pierres, de plantes), et les motifs et couleurs des papiers peints, mais également sur les textures des murs ou la configuration et la nature des différents espaces.
Deux sculptures et quelques peintures (petits formats),  complètent cet ensemble en prolongeant les questionnements du dessin pour les mettre en regard avec  d’autres de nos productions.
Je présente à cette occasion un choix de 51 dessins de 7 séries extraites de l’ensemble générique Les traversées du monde (œuvres sur papier débutées en 2007 autour de l’observation de fragments de pierres récoltés au cours de voyages ou de déplacements). Insérés entre deux feuilles de plexiglas et bordés d’un filet de papier kraft, le système l’accrochage  assure une grande légèreté au dessin et lui permet de jouer complètement avec la surface du mur.
Ce projet a donné lieu à une édition de la revue Semaines (n°256, déc.2010), avec un texte de l’historienne de l’art Martine le Gac. (Pour lire ce document cliquez sur le lien Semaine 48.10 n°256)