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Dans l'escalier, sur le palier : Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 9 mars 2011. Collection particulière.

Plus tard, les mots viendront, 2011/2012 (Détail).

Au sol : Comme si rien ne pouvait sortir d'ici, 2020. Bois façonné main, peinture. 79 X 78 X 2 cm.

Sur le mur à droite en entrant : ensemble de 3 dessins. Sans titre, encre sur papier. Chacun 21 x 29,7 cm.

Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 6 mars 2011.

Ensemble de 3 oeuvres, Sans titre, 1995 / Sans titre, 1995 / Sans titre, 1995. Interventions à l’aiguille sur papier Opalux. Chaque élément, 13,3 x 10,6 x 3,2 cm (conçu comme une boîte avec son couvercle). L'ensemble étant disposé sur un tissu en laine bouillie..

Sans titre, 1995.

Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 25 février 2011.

Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 18 février 2011.

À proximité d'une plinthe : Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 19 mars 2011.

Au sol : Comme si rien ne pouvait sortir d'ici, 2020. Sur le mur du fond : Sans titre, encre sur papier. 21 x 29,7 cm. 19 mars 2011.

Invitation à monter à l’étage, à laisser derrière soi les paroles échangées. Escalier étroit, cerné par de hauts murs. Derniers motifs résistants çà et là. Signes d’une occupation ancienne.
Un seuil. Sur la droite, une lumière plus douce et filtrée. La pièce se dévoile, brute, sans artifice, et dans un naturel déconcertant : langues ivoires verticales et déchiquetées sur fond crémeux parsemées d’auréoles brunes et rosées, de semis grisés.
Proche du sol, comme un ultime horizon, de fins dépôts, terre d’ombre et vert de Sienne. Déjà une aquarelle. Qui pourrait encore dire que l’espace est vide.
Face à face intime, qui convie des instants oubliés, des lieux enfouis. Regard circulaire et panoramique qui cède le pas à l’auscultation d’un épiderme vivant : fissures, manques, griffures, incisions, arrachages, véritable toile de fond ouverte aux récits.
Est-ce réellement la première fois que je viens ici ? Nécessité de s’infiltrer avec précaution, d’opérer un choix resserré autour de quelques d’œuvres jamais encore présentées.
Déposées, épinglées, fragiles et mouvantes, elles seront là, comme un écho à cet instant peuplé d’épiphanies.

Si l’on s’approche encore

La Colline, Flavigny-Sur-Ozerain
9 août > 5 septembre 2020